Dans la 1ère classe, où je dois dire que l’exercice a, me semble-t-il, mieux réussi, les élèves ont pu constater que le premier rire avait été largement provoqué par mes onomatopées : la prof qui se met à dire haut et fort « Ha ha ha », lentement, puis qui se met à rire tout en guidant, c’est drôle ! Le 2ème rire, pour quelques-uns, a également été provoqué par le fou-rire de la prof qui s’est souvenue d’un fou-rire et qui devait quand même guider en même temps : ce qui donnait une guidance très rigolote ! Mais je rappelle que je préconise de guider et de faire en même temps la méditation en question. Beaucoup ont ressenti la chaleur, un rythme cardiaque s’accélérer. A l’ouverture de nos yeux, nous nous sommes découverts avec des larmes aux yeux pour un grand nombre et le rimmel des filles ayant un peu coulé ! Dans cette classe, nombreux ont été ceux qui ont trouvé ces instants agréables, mais certains ont eu du mal à retrouver l’instant « fou-rire ». D’autres n’ont eu aucun mal à retrouver ce souvenir et ont plus apprécié le 2ème rire que le 1er qu’ils ont ressenti comme « artificiel ».

Dans l’autre classe, les élèves ont été moins nombreux à « jouer le jeu ». Peut-être parce que c’est une classe qui a encore des réticences à tester des choses inconnues et inhabituelles. Toujours est-il, beaucoup ont eu du mal à rire à gorge déployée pour la 1ère phase et peu ont ressenti : juste le rythme cardiaque changé. Pour la phase souvenir, peu ont eu l’envie de faire revenir un fou-rire, et beaucoup ont dit qu’ils n’en avaient jamais eu : vérité ? manque de coopération ? J’accueille les paroles et les ressentis. Certains, ayant joué le jeu, ont ressenti plus de choses agréables dans leur corps la 2ème fois ; d’autres ont eu de mal à « rire sur commande ».