1ère synthèse (33 élèves)

Tout d’abord, nous avons répondu à la question « Qu’est-ce que le bonheur ? ». De là sont sorties deux idées majoritaires, une partie de la classe pensait que le bonheur était propre à chaque individu, que chacun connaissait son propre bonheur et en avait une définition différente, tandis que l’autre partie pensait que le bonheur pouvait être partagé ou venir d’une personne autre que soi. Mais nous étions tous d’accord pour dire que c’est plus un sentiment, une sensation de satisfaction qu’une réflexion et que c’est quelque chose de concret. Nous avions aussi dit que parfois la recherche du bonheur est en fait le véritable bonheur, comme dans L’Alchimiste de Paulo Coelho.

Ensuite, nous avons débattu sur la différence entre le plaisir et le véritable bonheur. Nous étions majoritairement d’accord pour dire que le plaisir est quelque chose de bref, alors que le bonheur reste dans le temps. De plus, plusieurs plaisirs peuvent amener le bonheur.

Puis, à la question sur un bonheur permanent, là aussi la classe s’est séparée en deux grandes parties. Certains pensaient que ce n’était pas possible, car la vie est une suite de hauts et de bas. Mais d’autres personnes pensaient qu’il était possible d’atteindre un bonheur permanent, que c’est un mode de vie. Par exemple, en rendant quelqu’un heureux, en se remémorant les moments joyeux ou en essayant de voir le côté positif en chaque chose.

Pour finir, nous avons discuté de la différence entre le bonheur extérieur et intérieur et de ce qui nous semblait le mieux. Premièrement, le bonheur est en nous mais il peut aussi venir par la suite de l’extérieur. Beaucoup pensaient que le bonheur intérieur était plus important et plus sûr car plus stable. Il était aussi ressorti qu’il est plus important de compter sur soi-même que sur un bonheur qui viendrait de l’extérieur. Un petit groupe de personnes dans la classe avait aussi dit que les deux types de bonheur sont importants, car les deux dépendent l’un de l’autre et, qu’enfin, cela dépendait de la personne.

2nde synthèse (35 élèves)

Qu’est-ce que le bonheur ?

Pour certains le bonheur est un moment qu’ils partagent avec d’autres. Un moment où on se sent bien, qu’on apprécie. Ces moments sont souvent simples, ils se traduisent par des petites choses, des détails qui deviennent des souvenirs de bonheur auxquels on repense ensuite. Ces moments importants sont partagés avec la famille, les amis, parfois des animaux, soi-même.

Le bonheur peut également dépendre de ces mêmes personnes, malheureusement lorsqu’on les perd il faut trouver une nouvelle source de bonheur pour combler le manque et la douleur de la perte.

Pour d’autres le bonheur est une angoisse. Il faut mettre de côté des choses importantes, faire des choix en permanence. L’empathie empêche parfois le bonheur. Les événements tragiques ou les fins malheureuses viennent empiéter sur le bonheur actuel, les mauvaises pensées, les souvenirs tristes et lourds refont surface et encombrent l’esprit. Le bonheur peut être une peur à cause des conséquences, des impacts, de son expérience. On sait que le moment de bonheur sera suivi d’un moment moins réjouissant car on a atteint le maximum. Le bonheur dépend de la naïveté, c’est une illusion créée par l’Homme pour échapper à son quotidien morose. Sans naïveté il est difficile d’être heureux, de ne pas être sur ses gardes et de relativiser.

On ne se rend pas forcément compte du bonheur dans le moment présent. Le temps file. Plus tard, on repense aux moments passés et on réalise qu’il y a des moments et du temps perdus. Néanmoins, le bonheur n’est pas quelque chose que l’on peut planifier. Trop planifier le futur rend pessimiste, on voit le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein, on apprécie donc moins le moment à cause de nombreuses pensées parasites. De plus, il y a un risque de déception dans le cas où la situation ne se produit pas de la manière dont on l’avait imaginée. Le bonheur est complexe car on ne peut pas toujours se poser la question : ce moment me rend-il heureux ? Il faut parfois prendre un risque pour être heureux, pour éviter de regretter. Le regret te suivra bien plus que la peine.

Pour connaître le bonheur il faut connaître le malheur, les épreuves de la vie. On peut tous être heureux, on a tous le droit au bonheur mais pas forcément au même moment. Lorsqu’on ne connaît pas le malheur, on a plus de mal à réaliser le bonheur. On peut trouver une part de bonheur dans le malheur.

Comment fait-on pour sortir de la mélancolie et relativiser ?

La vie est un cercle vicieux, nous ne sommes pas éternels. On aura beau passer du temps avec les gens qu’on aime, ils partiront forcément. Peut-être qu’à leur mort on ressentira moins de regrets mais la peine ne changera pas. “Sois toujours heureux/se de les avoir connus et non pas triste de les avoir perdus”. Il faut sans cesse essayer de passer à autre chose, penser au futur. Le bonheur est lié à l’émotion, cela peut nous empêcher d’être heureux. Pour avoir le bonheur il faut comprendre la valeur de la vie. On peut rester dans la nostalgie mais il ne faut pas tomber dans la mélancolie. Il n’y a pas de mode d’emploi, on tombe, on se relève, on apprend et on avance, pour tomber de nouveau … Il ne faut pas baisser les bras, toujours se relever. Si on écoute son cœur et son corps, on ne le regrette pas.

Conclusion

Le bonheur est une multitude de choses que l’on partage, un moment, une émotion, une sensation, une personne. Le bonheur ne peut pas être tenu ou classé, c’est une chose immatérielle qui se trouve dans le présent, dans le passé et se trouvera dans le futur. Il y a autant de bonheur qu’il y a d’Hommes.